6 Avril 2008
Les oiseaux se préparent aux grandes migrations …
Samedi 5 avril, il 13 heure et c’est l’effervescence au pic, entre 15 et 20 morts de fin après cette fin mars longue comme une morne plaine !
La plupart des habitués sont présents, et bien que l’on s’attend à une rentrée d’ouest, chacun espère secrètement faire le plein de kilomètres…
Francis le belge fait le fusible et sa première partie de vol est analysée décortiquée, disséquée par les protagonistes : le ciel étant désespérément bleu, il nous dessinait la masse d’air ! non seulement ça tient mais en plus sans un virage il monte !
Soudain, c’est la curie Vallouze , un biberon bien au chaud, s’élance promptement irrésistiblement guidé par une petite voix du nom de Marion. ; En rafale tout le monde décolle, J Luc, exploitant chaque thermique à 150%, et déjà bien haut vers 2000, Willy s’envole aussi, il est temps que je rejoigne mes coéquipiers !
Bruno prit par des obligation familiales est le dernier à décoller attendant un cycle entre deux bouffes de nord ! il se posera à Puyloubier à coté de la sale des fêtes (test en vue d’une éventuelle démo)
Chacun se concentre à centrer son thermique ( décrit comme carré par Jean Luc ce jour) , il était en effet bien difficile de comprendre la dérive en première partie de vol, mais on s’autorise à penser qu’une tendance nord était bien présente.
Dans ces conditions , la tactique de Béa ( vol à l’agache : on observe et on suit) c’est avérée payante. En effet l’option nord ( en direction des Baujes) ne donnait pas grand chose, le point de contournement vers le Baou était une embrouille ( voir Willy) retour bas et plaf non assuré.
Le gros des troupes part sur Pourrière et là deux zobsions : allez vers Pourcieux ou partir vers le nord Est Valllouze, Bressou, les 2 Patrick et Bea (surveillant ses troupe à une altitudes confortable ) choisissent Pourcieux, voyant J Luc et Willy vers le nord , je décide qu’il faut rester groupé et part à leur poursuite : après avoir fait un point bas vers 1200m pas loin de la carrière de Rians , un bon gros thermique bien joufflu et couché me redonnent des couleurs : je le quitte vers 1700 non s’en l’avoir remercier chaleureusement, ; une voile est dans le secteur bien bas en train de cassé des cailloux dans la carrière, après un regard plein de compassion je décide poursuivre là ou le vent nous pousse désormais : vers l’est. Des dégueulantes de plusieurs minutes dans du –2 .5 donne envie de balancer ce maudit vario qui hurle à la mort : on est en effet dans la vallée de la mort (rien que des arbres et pas une route) ainsi baptisée par Bamsou, car le bougre (c’est bien lui) n’en fini pas de se refaire et, de bullettes en gros joufflus fini par remonté à une altitude plus sereine .
Je vise maintenant un charmant village surmonté d’un beau château fièrement campé sur un éperon face à l’ouest : c’est sûr, un truc comme ça, ça ne peut que donner ! en effet il y avait bien un thermique , mais j’ai du le prendre dans le mauvais sens et puis ne voyant plus J Luc et William, je décide de poser dans l’accueillante vallée qui me tend maintenant les bras…
Bravo à Bamsou qui après avoir fait l’inventaire des cailloux de la carrière à poser à Varrage, à Thierry qui à passer le lac d’Esparon et surtout à Patrick Dareou qui n’était plus très loin de draguignan ; Une mention spéciale à Vallousio qui réussit à garder le biberon au chaud jusque dans les environs de Brignole ( enfin plus loin que Varrage …) et à Bruno qui est devenu chauffeur officiel de Cros-magnon team !