Massour, bis repetita….

22 Octobre 2009

Une avant-garde particulièrement avancée (en âge) décide, ce dimanche 18 Octobre de se retaper la Massour. Je vous disais que nous étions jaloux les uns des autres à la Old Pig. Donc, quand ils ont su que j’avais fait ce vol, les autres m’ont obligé d’y retourner, car ils ne sont pas capables d’y aller tout seuls…..

Après un méga run de 3h. en Renault Scénic 16 (soupapes),

Nous voici devant le spot!!!!
Oh, surprise, il est sous la neige car il y a eu une tempête de neige juste la nuit précédente sur le massif, nous ont raconté les natifs du spot…. Vous voyez ici le Brec à gauche. Le déco est tout à droite de la ligne de crête avant qu'elle ne redescende vers le Col de Stropia.

On a emmené nos « grandes bâches ». Oui, on sort toujours bien couverts… : une « Biroutte 2 » pour N’Golo N’Golo, et deux « Biroutte 42 » pour Jean-Marc et moi (la hiérarchie est respectée…). Il faut dire qu’on n’avait pas de « Bilbitte » sous la main comme il y en a des… Mais pas de problèmes car les nôtres sont très allongées. Par contre il est exact qu’elles n’ont aucune finesse. C’est normal, elles sont béton…. C’est rassurant quand ça pompe…

(Ouah, ce paragraphe m’a donné du mal, mais j’y suis arrivé à bout si je puis m’exprimer rainsi….)

On a fait une photo spéciale pour Rv, pour qu’il se repère bien sur la carte….

Je me répète, l’endroit est paradisiaque de beauté.Voilà le fameux couloir de l’autre jour mais enneigé….

Bon, cette montée a été une grosse galère. On gravissait un éboulis de pierres plus ou moins grosses mais cachées par la couche de neige fraîche. Les pieds constamment en déséquilibre, voire tordus et en glissade. Et près de 1200m. de dénivelé comme ça. Et avec un froid de canard, si bien que la neige gelée restait collée au bas de pantalons qui devenaient comme du carton….

N’Golo nous la jouait façon Eric Cantonna. Regardez le :

On s’est tous tapé l’onglet à tous les doigts en volant. C’est mauvais pour le run !!!

Comme vous le voyez, la neige est parfois haute dans les zones d’accumulation. Et je n’avais pas de couches….

Notre petit bivacco d’amour.

Ci dessus,un déco contrarié par le vent. Comme on est pro, on n’arrivait pas à savoir d’où il venait exactement : à la fois Nord et SE. D’où plusieurs tentatives. Je vous raconterai un jour comme c’est agréable de remettre les voiles claires quand elles vous tombent dessus dans la neige et qu’on est gelés, qu’on glisse, qu’on s’enfonce, qu’il y a des suspentes partout même qu’on se demande si elles sont toutes à nous, qu’on a peur de rester tout seul alors que les autres, les salauds, ont décollé avec un bras d’honneur dans les commandes, qu’on veut pas redescendre seuls, qu’on a envie de pleurer, de se réfugier chez maman…. C’est dit, l’année prochaine on se met au golf…

N’Golo, lui s’assoit et attend que ça parte où ça veut, il s’en fout….

Voilà notre cher Brec de Chambeyron (3400m.). Vous voyez ce déco formidable ? C’est un des plus beaux des Alpes. Comme le Mont Aiguille, mais qui est, lui, interdit pour cause de Parc du Vercors.

Un attéro bucolique : c’est un parc à moutons. Bonjour les crottes sur la voile !

Dès qu’il est question bouffe et bibine, regardez N’Golo : faciès arrogant, morgue dédaigneuse, mine patibulaire, ergots dressés : les gènes reprennent le dessus. Qui se dévoue pour lui piquer son assiette et son demi-litre de Tourmente? Pas nous en tout cas…

Les photos sont du paparazzi habituel: Jean-Marc.